Les acteurs de la recherche tirent la sonnette d’alarme sur la délocalisation des essais cliniques

Hospimédia – La France n’est plus une terre d’accueil attractive pour mener des essais cliniques. Dans une lettre ouverte, plusieurs acteurs alertent la ministre Agnès Buzyn sur les retards qui s’accumulent dans le traitement des dossiers. La désignation aléatoire des comités de protection des personnes et l’évaluation de l’ANSM sont particulièrement visées. Les délais administratifs, qui dépassent les durées légales, dans la procédure d’approbation des essais cliniques continuent de susciter une levée de boucliers des acteurs de la recherche. Une lettre ouverte* est ainsi adressée à Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, pour « lutter contre la délocalisation des essais cliniques » causés par ces retards. « Le temps est un facteur clé dans le domaine de l’innovation. Des délais d’approbation trop longs jouent contre les entreprises innovantes de la santé et les obligent à adopter une stratégie de contournement en réalisant leurs essais cliniques à l’étranger« , explique Maryvonne Hiance, la présidente de France Biotech qui s’est déjà fendue d’une lettre ouverte en juillet 2016. La missive a ainsi pour objectif d’attirer « l’attention des pouvoirs publics sur les graves difficultés que [les promoteurs] continuent de rencontrer en termes de retards dans l’évaluation et donc dans l’autorisation et le démarrage des essais cliniques en France« . (la suite sur le site d’Hospimédia)