11 Avr, 2018

Data YouTube Is Improperly Collecting Children’s Data, Consumer Groups Says

Une action en justice est intentée contre Youtube et Google aux Etats-Unis pour violation de la vie privée des enfants. A coalition of more than 20 consumer advocacy groups is expected to file a complaint with federal officials on Monday claiming that YouTube has been violating a children’s privacy law. The complaint contends that YouTube, a subsidiary of Google, has been collecting and profiting from the personal information of young children on its main site, although the company says the platform is meant only for users 13 and older. The coalition of consumer groups said YouTube failed to comply with the Children’s Online Privacy Protection Act, a federal law that requires companies to obtain consent from parents before collecting data on children younger than 13. The groups are asking for an investigation and penalties from the Federal Trade Commission, which enforces the law.

“Google has been continually growing its child-directed service in the United States and all over the world without any kind of acknowledgment of this law and its responsibilities,” said Jeffrey Chester, executive director of the Center for Digital Democracy, one of the groups leading the coalition. “It’s living in a world of online fiction and denied that it’s serving children.”

YouTube defines its main site and app as destinations for viewers 13 and older. It directs younger children to the stand-alone YouTube Kids app, which contains a filtered set of videos from the main site. The article

22 Mar, 2018

Données personnelles : le cœur du modèle économique de Facebook face à la responsabilité

« Nous avons la responsabilité de protéger vos données et si nous ne pouvons pas le faire, nous ne méritons pas de vous servir », a écrit Marc Zuckerberg, ajoutant que le groupe allait examiner de près les applications présentes sur Facebook. Les applications douteuses ou dont les développeurs refusent de se soumettre aux investigations du groupe seront bannies, affirme Mark Zuckerberg. Les applications tierces auront désormais accès à moins de données, réduites à « votre nom, votre photo et votre adresse courriel », promet-il.Mark Zuckerberg, est sorti de son long silence mercredi pour reconnaître des « erreurs ».  Frédéric Roy dans CBNews  il se dit « responsable de ce qui se passe » sur Facebook et promet de permettre aux usagers de mieux contrôler l’utilisation de leurs données personnelles collectées par son entreprise. « Il y a encore à faire, nous devons aller plus vite et le faire », a-t-il écrit aux plus de 2 milliards d’usagers du réseau social, mais aussi aux actionnaires qui encaissent de lourdes pertes depuis plusieurs jours.

Facebook est au cœur d’un scandale retentissant et est déjà visé par des enquêtes et des plaintes des deux côtés de l’Atlantique, après la révélation le week-end dernier que Cambridge Analytica (CA) avait utilisé des données personnelles de 50 millions d’utilisateurs du site – via une application de tests psychologiques mise au point en 2013 par le psychologue Alexandre Kogan– pour les utiliser à des fins politiques. Mark Zuckerberg a redit mercredi que M. Kogan avait assuré à Facebook en 2015 avoir effacé ces données, mais que cela s’est ultérieurement révélé faux. C’est « un coup porté à la confiance entre (M.) Kogan, Cambridge Analytica et Facebook », mais c’est « aussi un coup porté à la confiance entre Facebook et ceux qui partagent leurs données avec nous […]. Nous devons réparer cela », dit encore M. Zuckerberg, qui confirme également que l’application avait été téléchargée par « environ 300 000 personnes qui ont partagé leurs données ainsi que certaines des données de leurs + amis » ». « Compte tenu de la façon dont notre plateforme fonctionnait alors, cela signifie que (M.) Kogan a pu accéder à des dizaines de millions de données des « amis » », a-t-il aussi confirmé, ajoutant que Facebook avait modifié sa plateforme en 2014 de façon « à limiter énormément les données auxquelles pouvaient accéder les applications » tierces, auxquelles l’usager accède via son compte Facebook. Dès lors, de telles applications « ne pouvaient plus demander les données des « amis » sauf si ceux-ci avaient eux aussi téléchargé l’application », assure le milliardaire. Zuckerberg confirme également que le groupe avait appris en 2015, par un journaliste britannique, que M. Kogan avait partagé les données avec Cambridge Analytica, spécialisée dans l’analyse de données et la communication stratégique, qui a travaillé pour la campagne du républicain Donald Trump, élu président des États-Unis fin 2016. CA a nié avoir utilisé ce type de données dans ce cadre même si des déclarations de son patron recueillies par une caméra cachée semblent indiquer le contraire. Max Schrems, un militant autrichien pour la protection des données, a affirmé que Facebook était au courant dès 2011 des problèmes liés aux applications tierces. Les données personnelles constituent le cœur du modèle économique de Facebook, car elles permettent de cibler les publicités et autres démarchages, qu’elles soient commerciales ou politiques. Facebook se débat dans des polémiques à répétition, renforcées ces derniers mois, autour de son rôle dans la diffusion de la désinformation ou sa façon de gérer les données personnelles.

20 Mar, 2018

L’utilisation des données par des tiers sans leur consentement

 

De quelle manière « des données d’utilisateurs peuvent-elles être obtenues sans leur consentement par des tiers? A t-on sous estimé l’utilisation des données par les tiers ? Que peut-on dire de la monétisation des données personnelles ? Quel modèle économique pour les réseaux sociaux dans ces conditions? Dans Le Monde ce jour, cet article de Martin Untersinger à lire qui pose les questions, trois jours après les révélations du Guardian et du New York Times au sujet de Cambridge Analytica et alors que la société britannique est accusée d’avoir, à travers un sous-traitant, siphonné les données personnelles de dizaines de millions d’Américains sur Facebook. Dans la MIT Technology Review, plus précisément sur Download on nous explique un 5 points : The race is on to probe Facebook’s latest scandal. The social network and authorities both want to find out how user data was shared. The news: Cambridge Analytica (CA) will let forensic auditors, hired by Facebook, examine if it kept data about millions of users gleaned from an academic study.  Meanwhile: UK officials seek a warrant to enter CA’s HQ, and say Facebook must halt its audit over fears of prejudicing the investigation. The EU is planning a probe. Plus: CA’s CEO was filmed boasting about election influence tricks. Facebook lost $37 billion from its market cap, and rumors swirled about its security chief leaving. Data fallout: Researchers fear the scandal will make Facebook less willing to share data. That could make it harder to understand how it’s shaping all our lives.  + Here are six ways to take back control of your data from the likes of Facebook

(… ) Alors que la tempête fait rage, le silence des capitaines est assourdissant. Ni son PDG, Mark Zuckerberg, ni sa directrice des opérations et bras droit, Sheryl Sandberg, ne se sont exprimés sur l’affaire. Cette dernière porte pourtant sur deux points cruciaux et ultrasensibles pour Facebook : son rôle exact dans l’élection présidentielle de 2016 et, plus fondamentalement, sa gourmandise en données personnelles et sa dépendance aux revenus issus de la publicité ciblée. On voit mal comment le réseau social, qui est aussi une gigantesque régie publicitaire, pourrait faire table rase du cœur de son modèle économique. (…)

N’hésitez pas à lire l’article en entier cette fois dans le Monde

1 Mar, 2018

Ce que nous enseignent les citoyens

Des perturbateurs endocriniens à l’alimentation en passant par les médicaments on peut désormais dire que : pour sur tout ce qui a trait à l’information du risque et à la sécurité de leur santé les citoyens manifestent une maturité et une attente immense envers les pouvoirs publics et économiques.

Nous avions constaté le changement de trajectoire et de forme dans la mobilisation des acteurs de la société illustré récemment encore par l’affaire du levothyrox et de lactalis – où profitant des autoroutes égalitaires du web, le citoyen mobilise désormais sans attendre, fait valoir son statut de victime, rassemble dans l’instant et trouve le passage jusque sur les bureaux du ministre alors même que celui–ci n’a pas été informé du sujet et qu’aucun processus de décision n’est même en cours. Nous assistons aujourd’hui à un phénomène bien plus important qui a minima soulèvent trois questions.

Pour les entreprises: la place responsable qu’elles s’accordent dans la société: Le marché est en train de céder la place à la responsabilité. Cela signifie que les entreprises doivent se mettre en conformité avec les attentes de la société en matière de sécurité sanitaire. Il en va de leur durabilité.

Pour tous les acteurs publics : (agences sanitaires, ministères, autorités) la question de la captation du signal émanant de la société et des moyens de son écoute en temps réel.

Pour tous les acteurs: celle de la transparence et les règles que se fixent les acteurs en matière d’information. Car force est de constater que le concept même, les moyens et les règles de l’information associé au risque sont loin d’être parvenues à maturité pour de trop nombreux acteurs.

7 Jan, 2018

Débat de société : Les États généraux de la bioéthique pour ouvrir le débat

LE MONDE | Par Gaëlle Dupont  PMA, fin de vie, médecine prédictive… Du 18 janvier au 7 juillet, de nombreux thèmes seront débattus au niveau de chaque région afin de préparer une révision de la loi

Ce sera « un vrai débat philosophique dans la société », dont Emmanuel Macron s’est déclaré le « garant » lors de ses vœux aux autorités religieuses, jeudi 4 janvier.

La révision de la loi de bioéthique commencera officiellement le 18 janvier avec le lancement des Etats généraux de la bioéthique, qui dureront jusqu’au 7 juillet. Cependant, à quinze jours de l’échéance, l’inquiétude est palpable parmi les chercheurs et les militants, qui s’interrogent sur leur place dans le processus, son déroulement et son débouché. « Personne ne comprend comment ça va se passer », résume Vincent Brès, président de l’association PMAnonyme. Si les interrogations sont nombreuses, c’est parce que l’attente est forte. Quelles seront les conditions de la naissance et de la mort demain ? Quelles limites fixer à l’intervention médicale et technique sur le vivant, alors que les progrès de la science sont fulgurants ? Ces questions fondamentales mobilisent religieux, chercheurs, penseurs, militants, mais intéressent potentiellement chaque citoyen.

Mercredi 3 janvier, La Croix consacrait quatre pages à un sondage IFOP montrant que 60 % des personnes interrogées étaient favorables à l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules, 64 % au recours aux mères porteuses, 89 % à une légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté, 80 % à la modification génétique des embryons pour guérir les maladies les plus graves – des positions dont le journal s’inquiète.

« Conférences de citoyens »L’objectif des Etats généraux, rendus obligatoires par la loi de 2011, est d’ouvrir le débat le plus largement possible. « Il faut populariser ces questions, qui ne doivent pas être réservées aux politiques et aux experts », affirme Jean Leonetti, ancien rapporteur (Les Républicains) de la loi de bioéthique de 2011, qui est leur inspirateur. La suite à lire sur le Monde