Le premier faux pas de Merck qui revient comme un Leitmotiv est l’absence de considération de la société et des autorités également. Malgré une avalanche de déclaration d’effets indésirables, l’attitude des patients était qualifié d’hystérique et l’événement de surmédiatisé. Ce qui est pointé ici est la désynchronisation entre la perception de l’un et celle de l’autre.
Dans la crise, il est fondamental que la réponse se synchronise avec la situation. C’est le péché originel. Cette situation est faite d’émotion mais elle s’inscrit aussi dans un territoire. L’ignorer c’est forcément répondre à coté.
Parlons chronogramme. Le contexte est important puisque la licorne agrège l’offre et la demande et y met du service puisque vous pouvez y insérer vos documents médicaux (Oups! Et le dmp sécurisé). En bref : « tu cliques tu réserves tu annules tu repousses, tu trouves ». Doctolib est devenue la Solution, le plan b des déserts médicaux, l’aide à la visibilité aussi pour les médecins et l’aide au choix pour les citoyens, il est même possible de connaitre le mode de paiement, les tarifs. Et en plus la solution s’est faite l’alliée du service public en aidant la CPAM en plein épisode Covid afin de gérer le flux des candidats à la vaccination … Patients comme professionnels, tous ceux qui n’y croyaient pas y vont, et certains y voient une aubaine. Dans le #digital il n’y a qu’une seule équation qui vaille : l’#usager et ses #parcours. C’était le début de mon post
La suite est dans cet article qui reprend un peu mes termes.
Licorne réputée de la santé numérique en France, Doctolib s’est taillé la part du lion depuis la crise sanitaire du coronavirus en s’imposant comme la quasi incontournable plateforme en ligne de prise de rendez-vous médicaux. Cet insolent succès a été quelque peu terni en août dernier par de virulentes polémiques où la plateforme s’est vu … Lire la suite de
Voilà qui devrait questionner les pro de la #GestiondeCrises 3.0. Le #BugMondial survenu ce lundi 4 octobre 2021 restera dans les annales : Nombre des 2,7 milliards d’utilisateurs quotidiens des services de Facebook se sont trouvés privés de connexion: #Facebook, #Instagram, #Messenger #Whatsapp et quantité d’autres services comme #Oculus, la plateforme de réalité virtuelle du géant américain Facebook. Tous « down » durant près de 7 heures lundi en fin de journée. Cette panne est inédite par sa durée, son importance mais aussi parce qu’elle a concerné les moyens de communication de #crise de nombreuses organisations, ce qui est une situation que nous redoutons tous en la matière. Pour Faceboook : Plus de badge , plus d’accès à distance , nada. Il a fallu une intervention physique d’urgence dans l’un des data centers du groupe pour résoudre le problème et restaurer le service. Le site DownDetector, qui recense les problèmes des plateformes internet, affichait encore ce mardi matin quelques remontées d’utilisateurs mais le bug semble bien avoir été résolu. Cette panne d’ampleur mondiale pourrait cependant laisser des traces. Outre 7 milliards perdus en bourse, ces dernières heures, les applis de messagerie concurrentes comme #Telegram ou #Signal ont vu les téléchargements et le nombre de nouveaux utilisateurs exploser. Imaginez les organisation sans boucle d’urgence #Whatsapp ? Ne concentrez pas vos moyens de communication sur un seul outil, ou sur un provider.
Voici les 2 articles sélectionnés pour mieux comprendre aussi le contexte, le manque de communication au moment de l’incident, le déroulé et la cause qui n’est pas identifié au moment de la rédaction de ce post. ✅ https://lnkd.in/dXaWt5kt
Retour sur le Débat : du 8 février 2021 autour du livre « Cent ans de sous-reconnaissance des maladies professionnelles » sous la direction de Catherine Cavalin, Emmanuel Henry, Jean-Noël Jouzel et Jérôme Pélisse (Presses des Mines) Le lien vers YOUTUBE https://www.youtube.com/watch?v=9XoLDV5msd0&feature=share
un article d’Anne-Aël Durand dans Les Décodeurs du Monde met en lumière un fait : La pollution de l’air est la deuxième cause de mortalité évitable, l’exposition aux particules fines peut réduire l’espérance de vie de deux ans dans les villes les plus polluées, selon une étude de 2016. n’en déplaise aux décideurs concentrés sur d’autres sujets non moins important.
Des restrictions de circulation ont été édictées jeudi 27 février en Ile-de-France et à Lille en raison d’un pic de pollution aux particules fines dans l’atmosphère. La pollution atmosphérique est un enjeu majeur de santé publique, puisqu’elle provoque 48 000 décès prématurés, selon une étude de 2016. Leur cause est davantage l’exposition continue à un air de médiocre qualité qu’aux pics de pollution. La suite dans le Monde
Dans le métro, ses quais, ses couloirs, l’air est chargé en particules fines. En cause : la pollution du trafic routier qui s’engouffre dans les tunnels, les systèmes de freinage des trains, ou encore les outils utilisés pour les travaux de maintenance, qui fonctionnent au diesel. Conséquence : cinq millions d’usagers respirent quotidiennement des niveaux élevés de particules fines, et une surmortalité chez certains travailleurs, plus exposés que les passagers. Les poseurs de voie, souvent des sous-traitants, sont les plus touchés. La RATP, parfaitement au courant de la situation, ne semble pas pressée d’agir, malgré les mises en garde de différentes autorités sanitaires et des syndicats. Enquête et article de Nolwenn Weiler , 28 janvier 2019. Attrapé dans Bastamag.
Certains
conducteurs de métro parisiens sont inquiets pour leur santé, et pour
celle de leurs voyageurs. En cause : la qualité de l’air dans les
enceintes ferroviaires souterraines, très chargé en particules fines.
Leurs collègues du RER, qui emmènent les voyageurs d’une banlieue à
l’autre, partagent leur préoccupation. Une récente étude menée par la
Régie autonome des transports parisien (RATP) auprès de ses agents
révèle des taux moyens d’exposition aux particules fines très supérieurs
aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Sur les quais et dans les couloirs du métro, ces taux oscillent entre
91 et 207 micro-grammes(µg)/m³ d’air pour les particules de diamètre
inférieur à 10 microns (µ) (les PM10) [1].
Soit un niveau deux à quatre fois supérieurs au seuil critique : selon
l’OMS, il ne faut pas dépasser les 50 µg/m³ plus de trois jours par an,
car ces particules sont capables de pénétrer et de se loger profondément
à l’intérieur du système respiratoire.
« L’exposition chronique aux particules contribue au risque de
développer des maladies cardiovasculaires, respiratoires, et des cancers
pulmonaires », alerte l’OMS, rappelant que les particules dont le
diamètre n’excède pas 2,5 µ (les PM 2,5) sont si fines qu’elles peuvent
franchir la barrière pulmonaire et se retrouver dans la circulation
sanguine. La limite à ne pas dépasser – toujours plus de trois jours par
an – pour ces particules encore plus fines est de 25 µg/m³. On est là
encore bien au-delà dans le métro parisien, puisque 80 % des mesures
effectuées auprès des agents RATP en 2017 sont comprises entre 48 et 108
µg/m³ d’air !
Les émissions s’envolent aux heures de pointe
D’où viennent de telles concentration de particules ? Elle sont
d’abord issues de l’air urbain extérieur – pollué par la circulation
automobile – qui pénètre dans les enceintes souterraines. Ces particules
proviennent aussi du diesel utilisé lors des travaux de maintenance
nocturnes. Autres sources de diffusion : les systèmes de freinage des
métros et RER. « La friction entre les freins et les roues, et entre les roues et les rails libère d’importantes quantités de particules »,
détaille François-Xavier Arouls, conducteur de métro et secrétaire du
syndicat Solidaires RATP. Aux heures de pointe, quand les trains sont
chargés et leurs cadences élevées, les systèmes de freinage sont très
sollicités et les émissions de particules s’envolent.
« Les chiffres que nous avons sont des moyennes, qui cachent parfois des chiffres bien plus élevés, souligne François-Xavier Arouls. Sur la ligne 8, on est à 208 µg de PM10 par m³. C’est plus de quatre fois les normes préconisées par l’OMS ! »
Les conducteurs ne sont pas les seuls exposés : les agents de manœuvre –
qui préparent les trains pour les départs –, les contrôleurs qui
circulent entre les rames et sur les quais et les personnes aux guichets
le sont pendant toute la durée de leur travail. Idem pour les agents de
sécurité, ou chargés de l’organisation des transports. Soit plusieurs
milliers de personnes concernées par cet environnement de travail très
pollué. Sans oublier les usagers, exposés ponctuellement mais
régulièrement, à ces taux élevés de particules.
« C’est la première fois qu’un gouvernement refuse de nous recevoir à ce propos »
Étrangement, « il n’existe pour l’heure aucune norme en matière de particules dans les espaces souterrains », avance la RATP, qui estime par ailleurs que la qualité de l’air dans ses espaces souterrains est « globalement bonne ». « Quand
on échange avec nos dirigeants sur la qualité de l’air, ils brandissent
sans cesse le code du travail qui affirme que dans les locaux « à
pollution spécifique », on peut être exposés à 5000 µg/m³ pendant huit
heures », proteste François-Xavier Arouls.
Pour contrer cet argumentaire, et tâcher de protéger les agents RATP,
les syndicats réclament la mise en place d’une norme plus restrictive,
alignée sur les recommandations de l’OMS qui défend des seuils limite
100 fois moins élevés. « Les poumons des travailleurs ne sont pas différents de ceux des autres citoyens »,
argumente Patrick Rossi, secrétaire fédéral santé au travail de la
CFDT, engagé de longue date sur cette question de la qualité de l’air
dans le métro. Du côté des autorités sanitaires nationales, on réclame
une nouvelle norme depuis près de vingt ans [2]. Sans succès.
En 2016, la CFDT a même saisi le Conseil d’État pour demander l’abrogation de l’article R 4222-10 du code du travail, qui définit cette norme des 5000 µg/m³. Leur demande est rejetée, au motif que le gouvernement a commandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) un rapport pour lui permettre de revoir cette norme. « Le Conseil d’État a donc reconnu que l’on avait besoin d’une nouvelle norme, analyse Patrick Rossi. Mais nous sommes sans nouvelles du fameux rapport qu’est censé fournir l’Anses. Le ministère du Travail ne répond pas non plus à nos questions. D’ailleurs, c’est la première fois qu’un gouvernement refuse de nous recevoir à ce propos. »