4 Mai, 2018

Pour comprendre l’Information : Éduquer les enfants aux médias, une bonne idée d’une équipe de l’AFP et du Monde

L’Agence France presse et Le Monde – Ce sont désormais une centaine de journalistes du Monde et de l’AFP qui, à travers Entre les lignes, se portent volontaires pour animer des ateliers d’éducation aux médias et à l’information en lien avec le réseau du Clemi auprès d’un public jeune, essentiellement en collège et lycée. Pour l’année scolaire en cours, l’association a pour ambition de réaliser au moins 300 interventions, dans tout le territoire français. Notre objectif est de susciter l’esprit critique chez les jeunes. Il ne s’agit pas de faire des élèves des journalistes en herbe mais plutôt des citoyens éclairés, capables de trier les informations et images qu’ils reçoivent au quotidien, de douter de la source d’une publication et de comprendre l’intérêt du pluralisme de la presse. Depuis quelques mois, face une demande croissante de la part du personnel enseignant et des éducateurs, Entre les lignes propose également des formations professionnelles à destination de ces publics, notamment sur la thématique des théories du complot. Le projet est soutenu par les ministères de l’éducation nationale et de la culture, et par la Fondation de France.

29 Avr, 2018

Débat public, Génome & médecine prédictive

Cette médecine permettant notamment grâce à la génétique « de prévoir l’apparition de certaines maladies avant même l’expression de leurs symptômes” – et donc de pouvoir agir préventivement pour éviter le développement de ces pathologies – se démocratise de plus en plus. Vantée par certains et honnie par d’autres, elle pose plusieurs questions, qu’elles soient économiques, sociales ou éthiques. La suite

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29 Avr, 2018

Cybersécurité: Paris et Berlin s’opposent à la proposition de la commission européenne

Paris et Berlin sont particulièrement inquiets d’une mesure qui propose de créer un système de certification du niveau de cybersécurité des produits technologiques. La proposition de l’exécutif donnerait ainsi de nouveaux pouvoirs à l’agence européenne basée à Athènes pour superviser le système de certification. L’Allemagne et la France pourraient être obligées de « faire marche arrière » si le projet de loi européen sur la cybersécurité est approuvé sous sa forme actuelle, met en garde Guillaume Poupard, directeur de l’agence française ANSSI.

Paris et Berlin craignent une «marche arrière» de l’UE sur la cybersécurité

11 Avr, 2018

Data YouTube Is Improperly Collecting Children’s Data, Consumer Groups Says

Une action en justice est intentée contre Youtube et Google aux Etats-Unis pour violation de la vie privée des enfants. A coalition of more than 20 consumer advocacy groups is expected to file a complaint with federal officials on Monday claiming that YouTube has been violating a children’s privacy law. The complaint contends that YouTube, a subsidiary of Google, has been collecting and profiting from the personal information of young children on its main site, although the company says the platform is meant only for users 13 and older. The coalition of consumer groups said YouTube failed to comply with the Children’s Online Privacy Protection Act, a federal law that requires companies to obtain consent from parents before collecting data on children younger than 13. The groups are asking for an investigation and penalties from the Federal Trade Commission, which enforces the law.

“Google has been continually growing its child-directed service in the United States and all over the world without any kind of acknowledgment of this law and its responsibilities,” said Jeffrey Chester, executive director of the Center for Digital Democracy, one of the groups leading the coalition. “It’s living in a world of online fiction and denied that it’s serving children.”

YouTube defines its main site and app as destinations for viewers 13 and older. It directs younger children to the stand-alone YouTube Kids app, which contains a filtered set of videos from the main site. The article

3 Avr, 2018

L’autre façon de conduire la rupture: la bataille de l’opinion

Selon le Monde, (…) Ce rendez-vous social est d’une importance capitale pour l’exécutif, et a fortiori pour le président de la République. La suite du quinquennat d’Emmanuel Macron se jouera tout au long de ce mouvement. Le locataire de l’Elysée a été élu il y a bientôt un an sur un programme de rupture, contre ce qu’il appelle les « blocages » du pays. Si son gouvernement devait reculer face aux grévistes, comme celui d’Alain Juppé en 1995, le crédit réformiste du chef de l’Etat serait entamé pour longtemps. A l’inverse, une victoire face à la rue lui donnerait les mains libres pour la suite, quand se préparent déjà d’autres réformes, dont celle des retraites, un autre sujet explosif. Jusqu’à présent, le président de la République a pris soin de ne pas apparaître en première ligne. Il a laissé son premier ministre annoncer la réforme du ferroviaire et la ministre des transports mener les concertations avec les partenaires sociaux. Mardi 27 mars, Edouard Philippe a demandé aux députés de la majorité d’être « plus dans la logique de la tortue romaine que dans l’attitude du sniper embusqué ». Une façon de répéter que les macronistes doivent tenir sur le long terme et donc éviter de provoquer les grévistes pour ne pas retourner l’opinion. Signe que l’exécutif regarde de près l’évolution de la situation, il a lâché du lest ces derniers jours. Mardi, la ministre des transports, Elisabeth Borne, a annoncé sur RMC/BFM-TV qu’une « contribution » des poids lourds au financement des infrastructures de transports sera discutée au Parlement, jugeant « justifié ». (…)

L’article sur ce lien.

22 Mar, 2018

Données personnelles : le cœur du modèle économique de Facebook face à la responsabilité

« Nous avons la responsabilité de protéger vos données et si nous ne pouvons pas le faire, nous ne méritons pas de vous servir », a écrit Marc Zuckerberg, ajoutant que le groupe allait examiner de près les applications présentes sur Facebook. Les applications douteuses ou dont les développeurs refusent de se soumettre aux investigations du groupe seront bannies, affirme Mark Zuckerberg. Les applications tierces auront désormais accès à moins de données, réduites à « votre nom, votre photo et votre adresse courriel », promet-il.Mark Zuckerberg, est sorti de son long silence mercredi pour reconnaître des « erreurs ».  Frédéric Roy dans CBNews  il se dit « responsable de ce qui se passe » sur Facebook et promet de permettre aux usagers de mieux contrôler l’utilisation de leurs données personnelles collectées par son entreprise. « Il y a encore à faire, nous devons aller plus vite et le faire », a-t-il écrit aux plus de 2 milliards d’usagers du réseau social, mais aussi aux actionnaires qui encaissent de lourdes pertes depuis plusieurs jours.

Facebook est au cœur d’un scandale retentissant et est déjà visé par des enquêtes et des plaintes des deux côtés de l’Atlantique, après la révélation le week-end dernier que Cambridge Analytica (CA) avait utilisé des données personnelles de 50 millions d’utilisateurs du site – via une application de tests psychologiques mise au point en 2013 par le psychologue Alexandre Kogan– pour les utiliser à des fins politiques. Mark Zuckerberg a redit mercredi que M. Kogan avait assuré à Facebook en 2015 avoir effacé ces données, mais que cela s’est ultérieurement révélé faux. C’est « un coup porté à la confiance entre (M.) Kogan, Cambridge Analytica et Facebook », mais c’est « aussi un coup porté à la confiance entre Facebook et ceux qui partagent leurs données avec nous […]. Nous devons réparer cela », dit encore M. Zuckerberg, qui confirme également que l’application avait été téléchargée par « environ 300 000 personnes qui ont partagé leurs données ainsi que certaines des données de leurs + amis » ». « Compte tenu de la façon dont notre plateforme fonctionnait alors, cela signifie que (M.) Kogan a pu accéder à des dizaines de millions de données des « amis » », a-t-il aussi confirmé, ajoutant que Facebook avait modifié sa plateforme en 2014 de façon « à limiter énormément les données auxquelles pouvaient accéder les applications » tierces, auxquelles l’usager accède via son compte Facebook. Dès lors, de telles applications « ne pouvaient plus demander les données des « amis » sauf si ceux-ci avaient eux aussi téléchargé l’application », assure le milliardaire. Zuckerberg confirme également que le groupe avait appris en 2015, par un journaliste britannique, que M. Kogan avait partagé les données avec Cambridge Analytica, spécialisée dans l’analyse de données et la communication stratégique, qui a travaillé pour la campagne du républicain Donald Trump, élu président des États-Unis fin 2016. CA a nié avoir utilisé ce type de données dans ce cadre même si des déclarations de son patron recueillies par une caméra cachée semblent indiquer le contraire. Max Schrems, un militant autrichien pour la protection des données, a affirmé que Facebook était au courant dès 2011 des problèmes liés aux applications tierces. Les données personnelles constituent le cœur du modèle économique de Facebook, car elles permettent de cibler les publicités et autres démarchages, qu’elles soient commerciales ou politiques. Facebook se débat dans des polémiques à répétition, renforcées ces derniers mois, autour de son rôle dans la diffusion de la désinformation ou sa façon de gérer les données personnelles.