19 Oct, 2022

[Synchronisation]

Le premier faux pas de Merck qui revient comme un Leitmotiv est l’absence de considération de la société et des autorités également. Malgré une avalanche de déclaration d’effets indésirables, l’attitude des patients était qualifié d’hystérique et l’événement de surmédiatisé. Ce qui est pointé ici est la désynchronisation entre la perception de l’un et celle de l’autre.

Dans la crise, il est fondamental que la réponse se synchronise avec la situation. C’est le péché originel. Cette situation est faite d’émotion mais elle s’inscrit aussi dans un territoire. L’ignorer c’est forcément répondre à coté.

https://www.leparisien.fr/societe/sante/levothyrox-le-laboratoire-merck-annonce-etre-mis-en-examen-pour-tromperie-aggravee-19-10-2022-U5EJKBMAGFFSLJLKG34CXJ3OVU.php
14 Oct, 2022

Retour sur l’affaire « Doctolib »

Mon post sur LinkedIn : Parlons chronogramme. Le contexte est important puisque la licorne agrège l’offre et la demande et y met du service puisque vous pouvez y insérer vos documents médicaux (Oups! Et le dmp sécurisé). En bref : « tu cliques tu réserves tu annules tu repousses, tu trouves ». Doctolib est devenue la Solution, le plan b des déserts médicaux, l’aide à la visibilité aussi pour les médecins et l’aide au choix pour les citoyens, il est même possible de connaitre le mode de paiement, les tarifs. Et en plus la solution s’est faite l’alliée du service public en aidant la CPAM en plein épisode Covid afin de gérer le flux des candidats à la vaccination … Patients comme professionnels, tous ceux qui n’y croyaient pas y vont, et certains y voient une aubaine. Dans le #digital il n’y a qu’une seule équation qui vaille : l’#usager et ses #parcours. C’était le début de mon post du 25 aout. La suite est dans cet article qui reprend un peu mes termes.

Le Blog du communicant reprend mon introduction : Cas d’étude #Comdecrise : Comment Doctolib peut-il préserver sa réputation récemment attaquée ?

Licorne réputée de la santé numérique en France, Doctolib s’est taillé la part du lion depuis la crise sanitaire du coronavirus en s’imposant comme la quasi incontournable plateforme en ligne de prise de rendez-vous médicaux. Cet insolent succès a été quelque peu terni en août dernier par de virulentes polémiques où la plateforme s’est vuLire la suite de

28 Fév, 2019

Avec 48 000 morts par an en France, la pollution de l’air tue plus que l’alcool

un article d’Anne-Aël Durand dans Les Décodeurs du Monde met en lumière un fait : La pollution de l’air est la deuxième cause de mortalité évitable, l’exposition aux particules fines peut réduire l’espérance de vie de deux ans dans les villes les plus polluées, selon une étude de 2016. n’en déplaise aux décideurs concentrés sur d’autres sujets non moins important.

Des restrictions de circulation ont été édictées jeudi 27 février en Ile-de-France et à Lille en raison d’un pic de pollution aux particules fines dans l’atmosphère. La pollution atmosphérique est un enjeu majeur de santé publique, puisqu’elle provoque 48 000 décès prématurés, selon une étude de 2016. Leur cause est davantage l’exposition continue à un air de médiocre qualité qu’aux pics de pollution. La suite dans le Monde

12 Déc, 2018

ToxicDocs: The largest database on industrial poisons – some 20 million once-secret industry and trade association documents concerning the health hazards of toxic chemicals, such as asbestos, lead and polychlorinated biphenyls (PCBs.)

Reviewed by James Ives, MPsychDec 12 2018

Johnson & Johnson, the world’s largest health care products maker, is in the midst of more than 10,000 lawsuits claiming that its iconic baby powder is linked to cancer. In July, a verdict by a Missouri jury awarded 22 women $4.6 billion in a lawsuit against the company, supporting their claim that talcum powder caused their ovarian cancer. The case is under appeal.

At issue in that litigation, as in many other cases, is whether the talc-based powder contains asbestos, a known carcinogen, and if the company was aware of the alleged cancer risk for decades and sought to suppress evidence rather than warn consumers.

Now, a powerful resource at Columbia University has opened areas of inquiry about the corporate and regulatory histories of these companies. ToxicDocs is a database of some 20 million once-secret industry and trade association documents concerning the health hazards of toxic chemicals, such as asbestos, lead and polychlorinated biphenyls (PCBs.)

« This material provides a peek into the government agencies responsible for regulating toxic chemicals and the inner workings of major firms that manufactured and sold toxic substances and the products containing them, » said David Rosner, the Ronald H. Lauterstein Professor of Sociomedical Sciences at Columbia Mailman School of Public Health and a professor in the Department of History. « It is the right of the public to know which industries knowingly profited from public health hazards. »

ToxicDocs, which launched earlier this year, is free and open to all. Its collection consists of discovery documents from myriad lawsuits that were made public once they were introduced in court but were extremely hard for the general public to access. The data includes internal memos, unpublished scientific studies, planning reports for public relations campaigns, meeting minutes and presentations–some dating back to the 1920s–related to the introduction of new products and chemicals into workplaces and commerce. The companies represented in the database range from a small brake manufacturer to multinational giants like J&J and Monsanto

The three-person ToxicDocs team consists of Rosner; Gerald Markowitz, Distinguished Professor of History at John Jay College and the Graduate Center, City University of New York; and Merlin Chowkwanyun, the Donald H. Gemson Assistant Professor of Sociomedical Sciences at Mailman, who spearheaded the effort to index and digitize the materials. Rosner and Markowitz, who began collaborating in the 1980s, have written books about occupational and environmental disease and testified as expert witnesses in dozens of cases on behalf of plaintiffs exposed to industrial toxins. They have spent decades accumulating boxes and boxes of company records.

« We had access to millions of documents uncovered in litigation over toxic chemicals, but they were impossible to sift through, » said Rosner, who co-directs the Center for the History and Ethics of Public Health at Mailman, which maintains ToxicDocs with Columbia’s history department and CUNY.

30 Août, 2018

L’eau contaminée devient une priorité pour le CDC qui compte 200 millions de cas de gastroentérites chaque année

The CDC wants to study water contamination in a new way

There are an estimated 200 million cases of acute gastrointestinal illness in the U.S. each year, but there isn’t reliable data to nail down how often that’s tied to tainted drinking water. Now, the CDC is hoping to dig up U.S. data with a proposed new study of what happens when water pressure drops — like when a water main breaks — and whether that can lead to contamination that can make people sick. Studies in Norway and Sweden have linked drops in water pressure to an increased risk of gastrointestinal illness. The proposed cohort study would survey households across the U.S. about water use and health issues. The idea is open for public comment until Oct. 29.

14 Mai, 2018

Le Monde entier se ligue contre les AGT (acides gras trans)

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, et le PDG de Resolve to Save Lives, Tom Frieden, ont lancé, lundi 14 mai, une stratégie pour l’élimination des acides gras trans (AGT) d’origine industrielle de l’alimentation d’ici à 2023. Une démarche qui s’inscrit dans un mouvement amorcé depuis plus d’une décennie et qui pourrait « sauver plus de 10 millions de vies », selon l’OMS. Les six actions stratégiques proposées par l’OMS sont regroupées sous l’acronyme anglo-saxon « Replace ». Elles s’articulent ainsi : dresser l’inventaire des sources d’AGT d’origine industrielle, promouvoir des graisses plus saines, prendre des mesures législatives pour éliminer les AGT d’origine industrielle, évaluer les évolutions des consommations, sensibiliser aux effets néfastes des AGT et appliquer des politiques et réglementations. L’intégralité de l’article du Monde 

12 Mar, 2018

Sécurité alimentaire, après la crise les solutions: La blockchain au service de la traçabilité des produits

 

Le groupe Carrefour dispose désormais du système de stockage et de vérification de données afin de fournir aux consommateurs une meilleure traçabilité des produits. Un dispositif déjà utilisé pour les crypto-monnaies mais qui est une première dans la grande distribution. La blockchain est de nouveau sur le devant de la scène. Ce système informatique était déjà derrière le bitcoin, le solarCoin (la crypto-monnaie du photovoltaïque) et même l’échange de données de santé. Le voilà désormais au cœur de la traçabilité alimentaire. Mardi 6 mars 2018, le groupe Carrefour a annoncé dans un communiqué de presse le lancement de la première blockchain alimentaire d’Europe. Objectif : fournir au consommateur des informations relatives à toutes les étapes du parcours du produit. Sciences & Avenir a testé le dispositif sur l’unique filière qui propose ce dispositif : un poulet fermier d’Auvergne jaune filière qualité Carrefour.

Blockchain, quésaco ?

La blockchain est un système informatique de stockage de données. Rien à voir pourtant avec les espaces de Cloud classiques où l’on stocke nos photos et vidéos, puisqu’il n’existe pas de serveur central. Les utilisateurs peuvent échanger des données sans organe de contrôle et sans intermédiaire. Le nom « blockchain » décrit l’organisation du dispositif : les données sont regroupées en petits blocs, eux-mêmes reliés en chaîne. Chaque bloc contient, en plus de ses données, certaines concernant le bloc qui le précède et celui qui le suit. L’intérêt de cette configuration ? Pour manipuler les informations d’un bloc, il faut modifier celles de ses voisins, et donc celles des voisins des voisins… Le système est réputé infalsifiable.

Des poulets et des blocs

Dans le cas du poulet de grande distribution, le système blockchain permet à chaque partenaire de renseigner ses données. La suite Par Nina SCHRETR le 12.03.2018 à 15h44