31 Août, 2018

Développement durable : Partagez vos solutions avec l’aide des médias

#media #planète #tousensembles #climat

J’invite tous les médias – qui servent de grands témoins – à rendre compte chaque semaine, dans leur pages, des initiatives prises par les entreprises en faveur du changement climatique et du développement durable. Grâce à eux nous pourrons aller plus vite face à cette urgence. Allez #Lemonde, #Libération, #NorkYorkTimes, #larepublica #lesechos #Times etc…..Je suis à votre disposition pour vous aider dans ce projet.

Ce projet commence à prendre forme avec le journal Le monde qui a invité les entreprises au moment de la canicule a partager leur solutions. N’en restons pas là.

1 Août, 2018

Du coté de la robotisation

An AI-driven robot hand spent a hundred years teaching itself to rotate a cub

AI researchers have demonstrated a self-teaching algorithm that gives a robot hand remarkable new dexterity.
The creation: The robotic system, dubbed Dactyl, was developed by researchers at OpenAI. It taught itself to manipulate a cube with uncanny skill by practicing for the equivalent of a hundred years inside a computer simulation (though only a few days in real time).
How it works: It uses an off-the-shelf robotic hand from a UK company called Shadow, an ordinary camera, and an algorithm that’s already mastered multiplayer video game, DotA, using the same self-teaching approach.
Why it matters: As our own Will Knight explains, the robotic hand is still nowhere near as agile as a human one, and too clumsy to be deployed in a factory or warehouse. Even so, the research shows the potential for machine learning to unlock new robotic capabilities and suggests that some day robots might teach themselves new skills inside virtual worlds.

Source MIT technology Review

22 Mar, 2018

Données personnelles : le cœur du modèle économique de Facebook face à la responsabilité

« Nous avons la responsabilité de protéger vos données et si nous ne pouvons pas le faire, nous ne méritons pas de vous servir », a écrit Marc Zuckerberg, ajoutant que le groupe allait examiner de près les applications présentes sur Facebook. Les applications douteuses ou dont les développeurs refusent de se soumettre aux investigations du groupe seront bannies, affirme Mark Zuckerberg. Les applications tierces auront désormais accès à moins de données, réduites à « votre nom, votre photo et votre adresse courriel », promet-il.Mark Zuckerberg, est sorti de son long silence mercredi pour reconnaître des « erreurs ».  Frédéric Roy dans CBNews  il se dit « responsable de ce qui se passe » sur Facebook et promet de permettre aux usagers de mieux contrôler l’utilisation de leurs données personnelles collectées par son entreprise. « Il y a encore à faire, nous devons aller plus vite et le faire », a-t-il écrit aux plus de 2 milliards d’usagers du réseau social, mais aussi aux actionnaires qui encaissent de lourdes pertes depuis plusieurs jours.

Facebook est au cœur d’un scandale retentissant et est déjà visé par des enquêtes et des plaintes des deux côtés de l’Atlantique, après la révélation le week-end dernier que Cambridge Analytica (CA) avait utilisé des données personnelles de 50 millions d’utilisateurs du site – via une application de tests psychologiques mise au point en 2013 par le psychologue Alexandre Kogan– pour les utiliser à des fins politiques. Mark Zuckerberg a redit mercredi que M. Kogan avait assuré à Facebook en 2015 avoir effacé ces données, mais que cela s’est ultérieurement révélé faux. C’est « un coup porté à la confiance entre (M.) Kogan, Cambridge Analytica et Facebook », mais c’est « aussi un coup porté à la confiance entre Facebook et ceux qui partagent leurs données avec nous […]. Nous devons réparer cela », dit encore M. Zuckerberg, qui confirme également que l’application avait été téléchargée par « environ 300 000 personnes qui ont partagé leurs données ainsi que certaines des données de leurs + amis » ». « Compte tenu de la façon dont notre plateforme fonctionnait alors, cela signifie que (M.) Kogan a pu accéder à des dizaines de millions de données des « amis » », a-t-il aussi confirmé, ajoutant que Facebook avait modifié sa plateforme en 2014 de façon « à limiter énormément les données auxquelles pouvaient accéder les applications » tierces, auxquelles l’usager accède via son compte Facebook. Dès lors, de telles applications « ne pouvaient plus demander les données des « amis » sauf si ceux-ci avaient eux aussi téléchargé l’application », assure le milliardaire. Zuckerberg confirme également que le groupe avait appris en 2015, par un journaliste britannique, que M. Kogan avait partagé les données avec Cambridge Analytica, spécialisée dans l’analyse de données et la communication stratégique, qui a travaillé pour la campagne du républicain Donald Trump, élu président des États-Unis fin 2016. CA a nié avoir utilisé ce type de données dans ce cadre même si des déclarations de son patron recueillies par une caméra cachée semblent indiquer le contraire. Max Schrems, un militant autrichien pour la protection des données, a affirmé que Facebook était au courant dès 2011 des problèmes liés aux applications tierces. Les données personnelles constituent le cœur du modèle économique de Facebook, car elles permettent de cibler les publicités et autres démarchages, qu’elles soient commerciales ou politiques. Facebook se débat dans des polémiques à répétition, renforcées ces derniers mois, autour de son rôle dans la diffusion de la désinformation ou sa façon de gérer les données personnelles.

20 Mar, 2018

L’utilisation des données par des tiers sans leur consentement

 

De quelle manière « des données d’utilisateurs peuvent-elles être obtenues sans leur consentement par des tiers? A t-on sous estimé l’utilisation des données par les tiers ? Que peut-on dire de la monétisation des données personnelles ? Quel modèle économique pour les réseaux sociaux dans ces conditions? Dans Le Monde ce jour, cet article de Martin Untersinger à lire qui pose les questions, trois jours après les révélations du Guardian et du New York Times au sujet de Cambridge Analytica et alors que la société britannique est accusée d’avoir, à travers un sous-traitant, siphonné les données personnelles de dizaines de millions d’Américains sur Facebook. Dans la MIT Technology Review, plus précisément sur Download on nous explique un 5 points : The race is on to probe Facebook’s latest scandal. The social network and authorities both want to find out how user data was shared. The news: Cambridge Analytica (CA) will let forensic auditors, hired by Facebook, examine if it kept data about millions of users gleaned from an academic study.  Meanwhile: UK officials seek a warrant to enter CA’s HQ, and say Facebook must halt its audit over fears of prejudicing the investigation. The EU is planning a probe. Plus: CA’s CEO was filmed boasting about election influence tricks. Facebook lost $37 billion from its market cap, and rumors swirled about its security chief leaving. Data fallout: Researchers fear the scandal will make Facebook less willing to share data. That could make it harder to understand how it’s shaping all our lives.  + Here are six ways to take back control of your data from the likes of Facebook

(… ) Alors que la tempête fait rage, le silence des capitaines est assourdissant. Ni son PDG, Mark Zuckerberg, ni sa directrice des opérations et bras droit, Sheryl Sandberg, ne se sont exprimés sur l’affaire. Cette dernière porte pourtant sur deux points cruciaux et ultrasensibles pour Facebook : son rôle exact dans l’élection présidentielle de 2016 et, plus fondamentalement, sa gourmandise en données personnelles et sa dépendance aux revenus issus de la publicité ciblée. On voit mal comment le réseau social, qui est aussi une gigantesque régie publicitaire, pourrait faire table rase du cœur de son modèle économique. (…)

N’hésitez pas à lire l’article en entier cette fois dans le Monde

14 Mar, 2018

Pour Informer : YouTube fait appel à Wikipédia pour combattre le complotisme

Dans le Monde, cet article Par Pauline Croquet (Austin, Etats-Unis, envoyée spéciale) et Martin Untersinger (Austin, Etats-Unis, envoyé spécial).  Le grand groupe spécialiste de la vidéo va bientôt afficher des extraits de l’encyclopédie en ligne sur les pages promouvant certaines théories du complot.

image: http://img.lemde.fr/2018/03/14/0/0/2016/1512/1068/0/60/0/4452516_7086-1a9fmia.xdf5.JPG

YouTube va afficher sur les vidéos promouvant certaines théories du complot des extraits de pages Wikipédia.

YouTube va s’attaquer aux fausses informations et, plus spécifiquement, aux théories du complot qui font florès sur la plate-forme.

« Quand des vidéos porteront sur une théorie du complot, nous afficherons, à côté de la vidéo, des informations issues de Wikipédia au sujet de cet événement », a expliqué, mardi 13 mars, Susan Wojcicki, présidente-directrice générale du groupe spécialiste de la vidéo en ligne, lors d’une conférence dans le cadre du festival South by Southwest (SXSW) à Austin, au Texas.

A ce stade, la liste des théories du complot concernées sera issue, elle aussi, de Wikipédia et sera limitée à celles « qui font l’objet de discussions actives sur YouTube », a expliqué Susan Wojcicki. Cette dernière a donné deux exemples : l’idée selon laquelle l’homme n’a pas marché sur la Lune et celle qui veut que les traînées de condensation dans le sillage des avions de ligne sont des produits chimiques destinés à influencer la population (chemtrails). « Les gens pourront encore voir la vidéo, mais ils auront accès à des informations additionnelles sur lesquelles ils peuvent cliquer », a-t-elle expliqué.

La plate-forme régulièrement critiquée

YouTube – qui compte plus d’un milliard et demi d’utilisateurs – a été accusé ces derniers mois de propager toutes sortes de théories du complot. Notamment, récemment, de promouvoir des vidéos suggérant que les survivants de la tuerie du lycée de Parkland, en Floride, étaient des acteurs. Mais, bien au-delà, il lui a été reproché de favoriser des fausses informations et des contenus extrêmes ou violents.

Lire aussi :   YouTube sanctionne une chaîne pour une vidéo conspirationniste sur la tuerie en Floride

Afficher des extraits de pages Wikipédia ne réglera sans doute pas ces enjeux plus larges. D’autant plus que ces « signaux d’information » (information cues) ne concernent pas ce que la plupart des experts considèrent être la source du problème : l’algorithme de recommandation. Ce dernier permet de suggérer à l’internaute des vidéos qu’il estime similaires à celle qu’il est en train de consulter et donc susceptibles de l’intéresser.

Plusieurs experts, dont un ancien ingénieur de YouTube, estiment que l’objectif principal est de faire en sorte que les utilisateurs visionnent des vidéos le plus longtemps possible. Ce système favoriserait ainsi les vidéos les plus accrocheuses, notamment celles… sur les théories du complot et les fausses informations.

Lire aussi :   Face aux théories du complot sur YouTube, les « anticonspi » veulent « occuper le terrain »

Faire la différence entre héberger et promouvoir

YouTube a déjà ajusté ce système de recommandations et continue de le repenser, selon sa PDG :

« Nous cherchons à intégrer non seulement la satisfaction de l’utilisateur, mais aussi une forme de responsabilité dans notre système de recommandation. »

Celle-ci ajoute que son équipe réfléchit encore à ce que cela peut impliquer :

« Nous pensons à différents facteurs, comme la fiabilité du contenu, la valeur éducative… Sur les contenus d’actualité et de politique, nous voulons nous assurer que nous proposons une grande diversité de contenus et de sources. »

Pour autant Susan Wojcicki insiste : « Nous ne sommes pas un média, nous n’avons pas à dire si telle information est vraie ou fausse. » Selon elle, il n’appartient pas à YouTube de donner son avis sur les contenus à condition qu’ils ne contreviennent pas aux règles d’utilisation :

« Nous croyons fermement en la liberté d’expression, mais si un utilisateur franchit les limites des règles de la communauté à propos par exemple de discours haineux ou de violence, nous retirons la vidéo. »

Une ligne de conduite difficile à tenir quand les contenus flirtent avec les limites : « Nous en avons beaucoup discuté et nous en sommes venus pour l’instant à décider que nous laissons ce type de contenus hébergé sur la plate-forme mais que nous ne le promouvons pas, en désactivant les commentaires ou la monétisation. »

Tout au long de la conférence, Susan Wojcicki a régulièrement reconnu que 2017 avait été une année « compliquée et pleine de défis » face aux « fake news » et à la désinformation.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/03/14/pour-combattre-le-complotisme-youtube-fait-appel-a-wikipedia_5270459_4408996.html#317TAk4FSxhQrfvy.99

1 Mar, 2018

Ce que nous enseignent les citoyens

Des perturbateurs endocriniens à l’alimentation en passant par les médicaments on peut désormais dire que : pour sur tout ce qui a trait à l’information du risque et à la sécurité de leur santé les citoyens manifestent une maturité et une attente immense envers les pouvoirs publics et économiques.

Nous avions constaté le changement de trajectoire et de forme dans la mobilisation des acteurs de la société illustré récemment encore par l’affaire du levothyrox et de lactalis – où profitant des autoroutes égalitaires du web, le citoyen mobilise désormais sans attendre, fait valoir son statut de victime, rassemble dans l’instant et trouve le passage jusque sur les bureaux du ministre alors même que celui–ci n’a pas été informé du sujet et qu’aucun processus de décision n’est même en cours. Nous assistons aujourd’hui à un phénomène bien plus important qui a minima soulèvent trois questions.

Pour les entreprises: la place responsable qu’elles s’accordent dans la société: Le marché est en train de céder la place à la responsabilité. Cela signifie que les entreprises doivent se mettre en conformité avec les attentes de la société en matière de sécurité sanitaire. Il en va de leur durabilité.

Pour tous les acteurs publics : (agences sanitaires, ministères, autorités) la question de la captation du signal émanant de la société et des moyens de son écoute en temps réel.

Pour tous les acteurs: celle de la transparence et les règles que se fixent les acteurs en matière d’information. Car force est de constater que le concept même, les moyens et les règles de l’information associé au risque sont loin d’être parvenues à maturité pour de trop nombreux acteurs.